En 2009, j’ai dĂ©couvert l’art du dĂ©sencombrement grĂące Ă Dominique Loreau et FlyLady. Et c’est enfin presque 7 ans plus tard que plus rien ne mâarrĂȘte sur le chemin du minimalisme ! Car, pour ĂȘtre franche, cela nâa pas toujours Ă©tĂ© facile. Jâai rencontrĂ© plusieurs problĂšmes qui mâont freinĂ©e dans mon processus d’allĂšgement.
Je sais que je ne suis pas la seule Ă avoir eu des difficultĂ©s Ă ce sujet. MĂȘme si l’envie de vivre avec peu est grande et tentante sur le papier, passer Ă la pratique ne se fait pas d’un coup de pied aux fesses. Il en faut parfois beaucoup plus pour s’y mettre vraiment !
Jâai posĂ© la question sur le groupe Facebook des apprentis minimalistes crĂ©Ă© par Mino du blog Maman minimaliste, Ă savoir : « Quels sont les freins que vous rencontrez sur le chemin du minimalisme ? ». Les rĂ©ponses ne se sont pas faites attendre et ont permis des Ă©changes trĂšs intĂ©ressants.
DĂ©sencombrer une bonne fois pour toutes
Pour la plupart dâentre nous, il est difficile de nous sĂ©parer de nos possessions une bonne fois pour toutes. Nous sommes confrontĂ©s Ă plusieurs problĂšmes que voici.
- Nous ne savons pas par oĂč commencer. Nous nous sentons dĂ©bordĂ©s par la perspective de devoir dĂ©sencombrer des annĂ©es dâaccumulation, nous avons trop Ă faire et nous ne prenons pas le temps de rĂ©flĂ©chir Ă la situation et de tout simplement nous y mettre. Car souvent, il suffit de commencer simplement. Ensuite, le dĂ©fi sera de garder notre motivation au beau fixe. Mais, ça, câest une autre histoire !
- Nous ne voulons pas nous dĂ©barrasser dâobjets de valeur. Nous regrettons dâavoir dĂ©pensĂ© beaucoup dâargent pour des objets que nous nâutilisons pas. MalgrĂ© tout, ces objets restent bien rangĂ©s dans une armoire, avec nos regrets, et nous nây pensons plus. Si ces objets ont encore vraiment de la valeur sur le marchĂ©, nous devrions pouvoir les revendre dâoccasion sans difficultĂ©.
- Nous nous sentons coupables de nous séparer de cadeaux, parfois coûteux, qui nous ont été offerts par des personnes que nous apprécions.
- Nous avons du mal Ă nous sĂ©parer dâobjets ayant une valeur sentimentale. C’est comme si nous nous sĂ©parions des souvenirs en mĂȘme temps. Pour palier Ă cela, rappelons-nous que les souvenirs sont dans la tĂȘte, pas dans les objets.
- Nous gardons des objets « au cas oĂč » mais la probabilitĂ© quâun « au cas oĂč » arrive est tellement faible ! Et pourquoi ne ferions-nous pas de la place « au cas oĂč » ?
- Nous voulons Ă tout prix vendre ou donner les objets que nous avons en trop. Nous refusons de jeter pour toutes sortes de bonnes raisons. Le problĂšme est quâil est parfois difficile de trouver de nouveaux propriĂ©taires pour un objet jugĂ© inutile. Si personne nâen veut, ce nâest peut-ĂȘtre pas par hasardâŠ
- Nous avons peur de manquer, de ne pas avoir assez. Et pourtant, nous avons beaucoup trop, nos maisons dĂ©bordent ! Quand nous partons en vacances, nous prenons uniquement lâessentiel, en nous accordant un ou deux extras. Et si on faisait comme si on partait en vacancesâŠ?
Lâentourage
MĂȘme si nous sommes convaincus des bĂ©nĂ©fices que peut nous apporter le minimalisme, ce nâest pas le cas pour tout le monde. Cela demande un petit travail sur soi qui consiste notamment Ă revoir certaines habitudes de consommation, Ă changer de train de vie, etc. Et cela se traduit parfois par de lâincomprĂ©hension de la part de notre entourage.
- Nous avons du mal Ă faire comprendre aux membres de la famille les bienfaits du minimalisme. Nous ne sommes pas sur la mĂȘme longueur dâonde quâeux. Or, si nous nous sentons incompris ou pas vraiment soutenus dans la dĂ©marche, nous aurons dâautant plus de difficultĂ©s Ă rester motivĂ©s, surtout si nous vivons avec des personnes qui veulent tout garder « au cas oĂč parce quâon ne sait jamais ».
- Nous sommes soumis Ă la pression sociale et Ă celle dâun entourage qui consomme Ă©normĂ©ment. Devoir supporter les critiques nĂ©gatives de personnes qui ne nous prennent pas au sĂ©rieux peut Ă©galement nous empĂȘcher dâavancer sur le chemin du minimalisme.
- Nos enfants sont eux aussi sources dâencombrement et de dĂ©sordre. En revanche, je reste convaincue quâil est important de leur apprendre Ă vivre dans la modĂ©ration. Leur offrir tout ce quâils dĂ©sirent sur un plateau dâargent nâest pas un service que nous leur rendons.
La société de consommation
La sociĂ©tĂ© de consommation, les publicitĂ©s, les promotions, nous poussent Ă consommer sans rĂ©flĂ©chir et Ă assouvir des besoins d’une maniĂšre superficielle et dĂ©pendante de notre compte en banque.
- Pour certain(e)s, ĂȘtre dans un magasin sans avoir envie de tout acheter est un vĂ©ritable dĂ©fi ! Lorsque nous sommes stressĂ©s ou que nous avons besoin de dĂ©compresser, nous sommes nombreux Ă faire du shopping dans le but de nous sentir mieux. Malheureusement, la sĂ©rĂ©nitĂ© ne se trouve pas dans les rayons des magasins. Mieux vaut alors sâoffrir un bon massage, faire une petite balade, rigoler avec une copine, etc. Il y a plein de maniĂšres de se faire plaisir et de se dĂ©tendre sans sâencombrer dâobjets inutiles.
- Notre valeur nâest pas liĂ©e Ă ce que nous possĂ©dons. Ce nâest pas parce que jâai un tĂ©lĂ©phone de telle marque (ou pas) que je suis mieux (ou moins bien) que quelquâun dâautre. Cela paraĂźt Ă©vident mais je peux vous assurer quâinconsciemment nous raisonnons souvent comme cela. Lâimage que nous essayons de renvoyer aux autres par le biais de nos possessions ne reprĂ©sente pas notre vraie valeur. Ce nâest quâune image, rien dâautre.
En faisant le tour de ces freins, je prends vraiment la mesure du chemin quâil me reste Ă parcourir. Et je mâaperçois que sans rĂ©elle motivation, comme toujours, il y a longtemps que jâaurais abandonnĂ© lâaffaireâŠ
zenopia dit
Perso, je me suis sĂ©parĂ©e de pas mal de choses… et pourtant, comme le faisait remarquer un copine de blog qui me connait bien : il reste des choses dans ma maison ! je reste attachĂ©e Ă pas mal de choses et je pense que c’est surtout par sentimentalisme…
Maintenant, le minimalisme est-il une fin en soi ?
Belle journée
Judith dit
Non, le minimalisme n’est pas une fin en soi ! Le minimalisme abouti est personnel Ă chacun.
charlotte dit
Ma rĂ©ponse va certainement vous Ă©tonner. je suis une apprentie minimaliste. J’ai commencĂ© a dĂ©sencombrer. Puis c’est devenu obsessionnel. Il ne se passait pas une journĂ©e sans que je pense a dĂ©sencombrer, a chercher quoi jeter ou donner… Encore une chose a faire dans ma to do list de wonder mum . J’ai fini par me mettre une telle pression sur le sujet…que finalement je fais une pause ! Parce que rĂ©ellement il me faut beaucoup d’Ă©nergie et de temps pour faire tout ça.
Judith dit
Ton commentaire ne m’Ă©tonne pas tant que ça. A partir du moment oĂč on se met la pression, il est normal qu’on finisse par s’essouffler et par perdre l’Ă©nergie positive du dĂ©but. Les contraintes qu’on s’impose Ă soi-mĂȘme sont souvent contre-productives.
Alors, c’est cool que tu te permettes de faire une pause. Je trouve cela trĂšs sain !
Emeline dit
Judith, j’ai dĂ©couvert ton blog complĂštement par hasard, alors que je cherchais Ă ĂȘtre plus zen (moins stressĂ©e dans mon boulot, au sein de ma famille… et je dois te dire merci. Tous tes conseils sont tellement justes ! Je n’ai pas fait de minsgame, mais j’ai commencĂ© un rĂ©el dĂ©sencombrement de ma maison, Ă commencer par… les papiers administratifs !!! Que de paperasse inutile gardĂ©e au fil des ans… transformĂ©e en allume feu tout l’hiver j’ai continuĂ© un grand tri, et je dĂ©couvre que la vie est vraiment plus simple lorsqu’on a moins d’objets. Le mĂ©nage est plus rapide, le rangement n’est plus une punition : cela se fait naturellement. Bon, il se trouve que je commence dĂ©jĂ Ă voir rĂ©apparaĂźtre les « petits tas » d’objets ici et lĂ … mais dans l’ensemble, l’Ă©nergie est lĂ . C’est pourtant un vrai dĂ©fi : je suis dĂ©coratrice accessoiriste sur des tournages, et mon grenier fait en grande partie office de stock accessoires. Du coup, je dois faire preuve d’une grande rigueur pour 1) ne pas TOUT garder (souvent les objets que l’on conserve ne « fonctionnent » jamais sur un dĂ©cor donc autant s’en dĂ©barrasser) 2) ne pas mĂ©langer mon stock et mes objets de ma vie quotidienne, de ma maison.
VoilĂ , les objets, c’est mon mĂ©tier. Mais finalement, je ne suis pas vraiment attachĂ©e Ă eux d’une façon sentimentale, car ils sont, en quelque sorte, « seulement » mes outils de travail.
Bref, merci encore : tes conseils sont une vraie source d’inspiration!
Judith dit
Oh merci Emeline, je suis heureuse que cela t’inspire. Tu peux faire la distinction entre tes objets personnels et les objets (et aussi le matĂ©riel) nĂ©cessaires Ă un tournage. Occupe-toi peut-ĂȘtre d’abord de tes objets personnels. Il me semble que ce sera plus motivant pour toi pour commencer. ^_-
Stéphanie Bien-Etre Organisée dit
Bonjour Judith,
J’aime beaucoup ton article, car sous l’effet booster du livre la magie du rangement, beaucoup de femmes (et oui, encore souvent au fĂ©minin!) se lancent dans l’aventure sans avoir forcĂ©ment mesurĂ© les impacts sur elles et leur entourage. Connaitre Ă l’avance les freins permet de s’y prĂ©parer et d’avancer pas Ă pas dans le dĂ©sencombrement de son lieu de vie ou de travail.
Bonne journée
Judith dit
Absolument ! Ca permet aussi de relativiser les problĂšmes qu’on rencontre et de constater qu’on n’est pas tout seul Ă devoir les surmonter. Et puis, on peut amorcer certaines solutions, et ça c’est chouette aussi.
Enzoenzo dit
J’habite Sully sur Loire (dans le Loiret) et la mairie a fait installer Ă plusieurs endroits de la commune des vitrines ouvertes Ă tous oĂč on peut dĂ©poser (ou prendre) des livres qu’on a lus.
CĂ permet Ă des personnes qui n’ont pas les moyens d’acheter des livres de pouvoir lire gratuitement. Et aux personnes qui veulent se dĂ©sencombrer de ne pas les mettre Ă la dĂ©chetterie.
Pourquoi ne pas demander Ă votre commune d’en installer. C’est super !
Judith dit
Oui, c’est une chouette initiative qui commence Ă se propager. Dans mon petit village, il y en a aussi !
Yatagan dit
Bonjour,
Il y a ça aussi partout autour de moi. J’adore. Quand j’y vois un livre qui me tente, je le prends, je le lis et je le redĂ©pose. L’autre avantage, c’est que j’ai des livres dont je n’ai plus besoin mais que je n’ai pas envie de jeter. Je vais les mettre dans ces boites Ă livres. Ăa me dĂ©sencombre et c’est beaucoup plus facile pour moi de donner que de jeter.
Il y a aussi les grands contener pour les vĂȘtements et chaussures. Je ne jette plus aucun vĂȘtement, ils vont tous dans ces bacs.
Pour ce qui concerne les objets, il y a les « centres EMMĂS ».
Cdlt
Corine dit
En effet ce n’est pas facile de se sĂ©parer d’objets meme inutilisĂ©s .
Je suis rassurée de savoir que je ne suis pas la seule à avoir des difficultés .
Mais je vais y arriver
Merci Judith pour tes conseils .
Enzoenzo dit
Depuis que je consulte votre blog et que j’ai lu plusieurs livres sur la vie plus simple, je me suis aperçu que je ne consomme plus de la mĂȘme façon :
– je regardais les Ă©missions de teleshopping et naturellement la prĂ©sentation des produits m’incitait Ă commander (des animateurs trĂšs ..efficaces qui prĂ©sentent des produits pas toujours utiles comme indispensables et qui finissent au fond d’un placard avec le regret de les avoir achetĂ©s !
– je passais trĂšs frĂ©quement dans la partie presse des grands magasins et j’achetais beaucoup de revues. Jusqu’Ă 10 abonnements en mĂȘme temps apparemment indispensables et qui finissent inutilisĂ©s.
Je ne dois pas ĂȘtre le seul.
Maintenant, je passe devant la pesse sans pratiquement m’arrĂȘter (achat ramenĂ© Ă 1 ou 2 revues par mois )et je ne regarde plus ces Ă©missions tĂ©visĂ©es.
Merci pour votre initiative d’avoir crĂ©e ce blog
Auredo dit
ChĂšre Judith,
Je pense que garder, conserver, stocker sont des verbes que je conjugue Ă tous les temps! Au cas ou et on ne sais jamais!
Mais voici que le destin s’en est mĂȘlĂ© dĂ©but de semaine sous forme d’une inondation! Et oui 1m80 d’eau dans la cave ça ne pardonne pas, plus de questions Ă se poser, tout est a jeter!
Ma cave est on ne peut plus dĂ©sencombrĂ©e! C’est Ă©videment radical mais finalement libĂ©rateur aussi.
Bien sur certaine chose devrons impĂ©rativement ĂȘtre remplacĂ©e (chaudiĂšre, lave et sĂšche-linge, congĂ©lateur) mais pour le reste, bon dĂ©barras! Et puis comme je vais ĂȘtre obligĂ©e de faire des aller retour Ă la dĂ©chetterie, je crois que je vais en profiter pour en jeter un peu plus et dĂ©sencombrer les autres niveaux de la maison!
Merci pour tout tes conseil!
Sophie dit
ChĂšre Judith, merci pour vos supers conseils.
Je dĂ©sencombre depuis de nombreuses annĂ©es mais il me reste beaucoup de choses Ă forte valeur affective dont je n’arrive pas Ă me dĂ©faire ! Des conseils ?
Stéphanie Bien-Etre Organisée dit
Bonjour Sophie, Pour se dĂ©tacher des objets, vous pouvez les prendre en photo pour garder une trace, et vous dire que le souvenir liĂ© Ă cet objet est dans votre cĆur, il nâest pas l’objet lui-mĂȘme. Bonne suite dans votre dĂ©marche
Marie dit
Personnellement cette technique ma beaucoup aider pour ma par c’est gĂ©nial !! moi qui avait du mal Ă me dĂ©tacher j’ai bien faire de rĂ©aliser cette technique ci
Carole dit
Bonjour,
Dans un 3 piĂšces Ă quatre personnes dont deux ados, quand j’achĂšte des vĂȘtements ou quoi que ce soit, il faut les caser dans l’espace disponible.
Il y a donc forcĂ©ment des objets ou vĂȘtements qui s’expatrient vers une amie, un collĂšgue, une association.
Quand je dois me dĂ©barrasser d’objets Ă forte valeur affective, je leur trouve un dĂ©faut (le doudou que je conservais depuis l’Ăąge de 19 ans sentait vraiment trĂšs mauvais et n’Ă©tait plus trĂšs doux). Et je me dis que de l’affection, il m’en reste assez pour bien vivre sans cet objet
Carole.
Julie dit
Nous venons d’emmenager dans une maison Ă nous voilĂ 9 mois, et ayant fini ma formation, je suis Ă la maison (en croisant les doigts pour trouver du travail!), du coup jais de grandes envies de minimalisme, de simplicitĂ© chez moi….
Le frein? Je suis une acheteuse compulsive qui se soigne…. et c’est difficile! Et puis, c’est difficile de trier les souvenirs….
ctextiles dit
trĂšs intĂ©ressant les freins, j’essaie de dĂ©sencombrer depuis des annĂ©es mais je ne vais jamais jusqu’au bout. avec le livre de marie kondo, j’ai eu le dĂ©clic et je m’y suis mise Ă fond….ça fait plus d’un an et je suis dĂ©couragĂ©e car m^me si j’en ai sorti pas mal (Ă vendre, Ă donner, Ă jeter), ça ne se voit quasiment pas tellement nous avons accumulĂ© (4 enfants grands), mon mari n’est pas un frein dans le sens oĂč il ne me reprochera jamais de jeter, par contre il ne m’encourage pas du tout en me disant sans cesse qu’Ă ce rythme je vais mettre 10 ans et que je passe Ă cotĂ© de ma vie, ça ne se voit pas assez et je ne vais pas assez vite.
le bon cotĂ© des choses c’est que les zones dĂ©sencombrĂ©es il y a un an sont toujours dĂ©sencombrĂ©es et les enfants s’y sont mis naturellement sans que je leur demande.
Marie
Judith dit
Bonjour Marie,
Je comprends ton dĂ©couragement et ta frustration. Peut-ĂȘtre que ton mari pourrait te donner un coup de main s’il trouve que cela ne va pas assez vite ?
Vivre dans une maison encombrĂ©e s’est aussi passer Ă cĂŽtĂ© de sa vie parce qu’on passe beaucoup de temps Ă chercher aprĂšs ce dont on a besoin, on ne le trouve pas, alors on rachĂšte et donc on perd aussi beaucoup d’argent… Vu comme ça, il va peut-ĂȘtre ĂȘtre motivĂ© Ă mettre la main Ă la pĂąte…
Je t’envoie plein de courage, Marie !
Judith
Julian dit
Cet article date un peu, oĂč en es-tu aujourd’hui?
Je ne peux que t’encourager Ă aller en ce sens en tout cas. Je suis devenu naturellement minimaliste car je suis devenu digital nomad et aujourd’hui, l’accumulation de biens me stresse plus qu’autre chose.
Devenir minimaliste s’est fait tout seul chez moi, quand j’ai dĂ©cidĂ© de travailler en voyageant. Aujourd’hui, c’est devenu mon Ă©tat d’esprit au quotidien et ca aide beaucoup!
Manal dit
Je me suis intĂ©ressĂ©e au minimalisme et j’ai mĂȘme consacrĂ© un Ă©pisode Ă ce sujet dans mon Ă©mission podcast http://urlz.fr/64HW – BILAN : je me suis dĂ©barrassĂ©e de 25% de ma garde robe !ï»ż